Le collectif des médecins non affectés du Kasaï-Oriental sollicite leur affectations comme médecins traitant dans les structures sanitaires de l’Etat. Dans un mémorandum adressé au vice-premier ministre, ministre de la fonction publique, ces medecins sollicitent d’être affecté comme c’est le cas dans d’autres provinces, dans le but de servir le pays à travers la blouse blanche.
« Excellence Monsieur le Vice-premier ministre, ministre de la fonction publique, loin de nous reste l’idée de vous rappeler que la couverture santé universelle figure parmi les projets phares du Chef de l’Etat. Il ne nous sera pas contradictoire de vous dire que notre chère province du Kasaï-Oriental est au défi permanent de cette question délicate de la couverture santé universelle. Ainsi, nous pouvons vous affirmer que la magnanime décision que vous prendrait d’octroyer à chacun de nous une affectation dans une structure sanitaire de la province serait la très bonne façon de contribuer à la réussite sans faille du projet de la couverture santé universelle que le Chef de l’Etat ne cesse de prôner », peut-on lire dans ce mémorandum.
Profitant du séjour à Mbuji-mayi du Vice-premier ministre, ministre de la fonction publique, les médecins non affectés du Kasaï-Oriental comptent sur l’intervention de Jean-Pierre Lihau pour résoudre leur situation. Ils indique que leur situation dure depuis plusieurs années en dépit de plusieurs démarches entreprises au niveau tant provincial que national.
« Bien plus, devons nous aussi affirmer sans crainte d’une contradiction aucune, que la décision de mettre en service cette jeunesse potentiellement déterminée à servir le pays sous le drapeau sera salutaire pour notre province dont ce capital humain, la jeunesse surtout, se vide à la recherche du mieux vivre ailleurs où les conditions de vie et d’emploi sont jugées meilleures et acceptables. Nou ms pensons que vous êtes l’homme solution et l’espoir de cette jeunesse congolaise. Votre intervention en faveur de nos affectations sera salutaire non seulement pour nous, mais aussi et surtout pour toute la population et apportera une pulsion positive à votre vison dont nous avons tous le devoir de soutenir », ont-ils écrit.
Plusieurs medecins, regroupés au sein du collectif de ce collectif, manquent de travail depuis la fin de leurs études académiques. Cependant, certains observateurs estiment que ces médecins peuvent aussi se lancer dans le privé, étant donné que l’État ne peut pas engager tout le monde.
|Par Moïse TSHILENGI