Une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux montre une scène d’agression, en France, du président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication, CSAC, Christian Bosembe. On y voit des individus l’arrêter en pleine nuit, le balancer au sol et lui administrer des coups, en le traitant de « collabo ».
Ces hommes, se réclamant du « bataillon front populaire nouvelle énergie », disent s’en prendre à Christian Bosembe à cause de ses opinions « favorables au pouvoir en place à Kinshasa ». Un acte « barbare » condamné par plus d’une personne en RDC.
« Un acte barbare, ignoble, intolérable. Il est temps que la France et l’Union européenne se penchent sur cette situation. Une bande des criminels communément appelée « combattant » sème la terreur », dénonce un cadre politique sur Twitter.
« L’ennemi du congolais est congolais. Ce que vient de connaître Christian Bosembe est inadmissible. Une bêtise. On n’est pas obligé d’être du même avis ou même opinion. Pourtant ceux qui l’ont agressé vivent dans des pays où la liberté d’expression va même au-delà du tolérable, où la démocratie tonne. Quelqu’un qui crie en vous rappelant ‘naza ndeko na bino, je suis votre frère’, sans vous alerter devant ce rappel, vous le tabassez, quelle insensibilité ! Cela me chiffonne. Tenez cher Bosembe ! Mon soutien », écrit pour sa part Lwarhiba Musimwa, journaliste et proche de Moïse Katumbi.
C’est triste quand la haine contre le Président Bosembe vous amène jusqu’à l’agressé physiquement.
Total soutien au Président .@CBosembe et lui souhaite prompt rétablissement.
C’est très regrettable ! pic.twitter.com/57OJ2v02lU
— Junior Béton 🇨🇩 (@beton_junior) April 2, 2023
Bon courage président @CBosembe , vous avez le soutien total des personnes censées, Ils pensaient t'avoir humilié, mais tout ce qu'ils ont fait c'est ouvrir une autre porte de bénédiction ! pic.twitter.com/xcNytjRrVU
— ᏟᎬᏁᎢᏒᎪᏞ👑🇨🇩 (@central_sage) April 2, 2023
Il faut rappeler que ces « combattants » opèrent en toute impunité depuis plusieurs années en France et Belgique en toute impunité. Plusieurs autorités et personnalités publiques congolaises ont déjà été agressés par ce groupe de « voyous », don’t André Kimbuta, Léon Kengo Was Ndondo et Vital Kamerhe. Les agresseurs disent cibler des personnes qui seraient en connivance avec les rwandais.
|Par Arsène MPUNGA