La journée internationale du travail a été célébrée ce lundi 1er mai 2023 en RDC. Organisée par le ministère de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale sous le thème « promouvoir l’emploi décent dans un monde en mutation », la cérémonie de cette 137ème commémoration a eu lieu au palais du peuple.
Dans son mot de circonstance, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde a rendu hommage à tous les travailleurs qui, pour certains, ont payé de leur vie pour la quête d’un monde du travail affranchi de toute servitude et forme les plus avilissantes d’exploitation de l’homme par l’homme.
« Nous, contemporains, demeurons redevables de leur combat, de votre combat. Notre pays peut être fier d’associer sa voix à la dynamique mondiale pour célébrer cette journée internationale qui, chaque année, vient rappeler à chaque État membre de l’organisation internationale du Travail l’enjeu de la construction des sociétés, non seulement équitables, mais aussi résilientes. A ce propos, au nom du Gouvernement, je voudrais exprimer ma reconnaissance au Président de la République, Chef de l’État, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour sa vision qui place l’homme et ses conditions de travail et de vie au cœur de l’action gouvernementale. Le 1er mai ne devrait pas nous renvoyer uniquement aux luttes historiques pour la reconnaissance du statut et des droits des travailleurs », à déclaré Jean-Michel Sama lukonde.
Pour le Chef du gouvernement congolais, ce jour, dédié au travail, constitue également une occasion d’apprécier la capacité de l’homme et de la femme à changer l’ordre, la vie de la communauté, de son entreprise, de son pays par son travail. C’est pourquoi a-t-il ajouté, les revendications légitimes des travailleurs, doivent demeurer au cœur des préoccupations du gouvernement de la République. Cela, dans un processus de dialogue constructif, Franc et sincère.
Le Premier Ministre a réaffirmé la détermination du Gouvernement à incarner un leadership pour accompagner toutes les bonnes initiatives visant à garantir à chaque travailleuse et à chaque travailleur le respect de l’exercice de ses droits fondamentaux. Et cela, en tenant compte de l’égalité du genre et de la diversité du monde du travail, sans jamais oublier le souci de banir toutes formes de discrimination, particulièrement chez les femmes et chez les jeune.
|Par Moïse TSHILENGI