Les candidats au diplôme d’État édition 2022-2023 attendent avec impatience les résultat des épreuves nationales qu’ils ont passé depuis plus d’un mois. À Mbujimayi, comme dans d’autres villes du pays, les inquiétudes commencent à émerger alors que les autorités n’ont pas encore communiqué sur ce retard.
« Nous sommes déjà au mois d’août. Pourtant les années passées et antérieures, durant cette période, les résultats étaient déjà disponibles. cette année, nous ne savons pas ce qui se passe. Nous sommes impatients et le temps file. Dans quelques jours, les inscriptions ont déjà commencent dans les écoles et aucun signe de la publication n’est visible », s’est indigné Eli Kazadi Nkengela, élève finaliste d’une école de Mbujimayi.
Alors que le ministre de l’enseignement primaire, secondaire et technique reste silencieux sur le sujet, le secrétaire général du syndicat national des inspecteurs de l’enseignement du Congo a donné quelques indications pour fixer l’opinion. Intervenant sur une radio de Kinshasa, Henri-Christian Longenza a annoncé la fermeture du centre national de correction et le début de la grève des inspecteurs pour non paiement des primes par l’État.
« Le gouvernement n’arrive pas à répondre aux exigences et aux revendications des inspecteurs. Depuis l’année passée jusqu’à ce jour, les gens qui ont travaillé ne sont toujours pas payés. Le gouvernement a des litiges de l’année passée et de cette année. Les primes traînent. Concrètement, ceux qui ont corrigé l’Examen national de fin d’études primaires (ENAFEP) ne sont pas payés depuis 2020. Depuis 2022, le gouvernement n’a pas non plus payé les agents qui ont corrigé le Test national de sélection, d’orientation scolaire et professionnelle (TENASOSP). À cette liste s’ajoutent également ceux qui corrigent l’Éxamen d’État de manière traditionnelle. Ils ne sont pas payés depuis l’année passée. Le gouvernement ne fait que des promesses. Et c’est toujours bloqué au niveau des ministère du Budget et des Finances », a-t-il expliqué.
Pendant ce temps, les écoles ouvrent déjà l’inscription de nouveaux élèves et la réinscription des anciens. Quant aux finalistes de l’année dernière, ils demeurent dans le flou, ne sachant ni préparer leur dossier pour l’université ni solliciter la réinscription pour ceux qui auraient échoué.
|Par Justin KANKONDE