L’Université pédagogique nationale (UPN) a été vandalisé par des jeunes se réclamant des étudiants dans la journée du mardi 18 juillet 2023. Sous prétexte de manifester contre la hausse des frais d’études, ces jeunes ont vandalisé les bâtiments et incendiés lea véhicules sur le campus, avant que la police ne vienne rétablir de l’ordre. Ce mouvement a perturbé la passation des examens du premier semestre à l’UPN.
En réaction, la coordination estudiantine invite les camarades étudiants au calme et à ne pas participer à ce mouvement subversif. Mvunzi Nguesi Pensée rappelle à ses camarades que les frais académiques n’ont pas connu de hausse à l’UPN.
« Ce qui est vrai ce qu’à l’UPN il n’y a pas hausse de frais. Les autorités académiques n’ont fait que respecter l’instruction académique 024, parceque celle-ci est claire en disant que les frais sont fixés par l’état congolais et payable en dollars ou son équivalent en Franc. Le comité de gestion nous avait invité, et nous avons échangé et nous a accordé cette mesure de grâce de payer au taux de la banque centrale », a-t-il laissé entendre.
Dans un communiqué mardi dernier, le comité de gestion avait déploré la violence et les actes de barbarie perpétrés sur le camps de l’UPN.
« En ce moment, le comité de gestion estime que rien ne peut justifier ce degré de violences, même pas la fameuse rumeur sur le taux répandu sur la toile. Les étudiants de l’UPN paient leurs frais académiques depuis le 01 juin dernier, date à laquelle l’annonce a été faite, et ce au taux de la banque centrale de commun accord avec leurs représentants », indique les dirigeants de l’UPN.
Le bilan provisoire de ces troubles fait état de deux blessés dont un enseignant, deux véhicules incendiés dont le bus de l’université et la voiture d’un enseignant, plusieurs autres véhicules caillassés, destruction de tous les auditoires de fortune construits pour pallier au problème de manque de locaux, saccage du rectorat, du bâtiment administratif, de la bibliothèque centrale, de l’amphithéâtre K2, du bâtiment abritant les laboratoires (physique, biologie et chimie) ainsi que quelques bureaux facultaires. 24 présumées fauteurs de troubles ont été interpellées par la police.
|Par Jeanpy KABONGO