Il s’agit de William Mbumbila, jeune cadre engagé de l’UDPS, qui a été tragiquement tué par balles le 8 mars dernier, dans des circonstances encore troubles. C’est le président l’UDPS section de Kisanga-Péage, Jean Mwananyembo, qui a confirmé cette terrible nouvelle lors d’une interview exclusive accordée à tembour.net.
Interrogé sur les détails du décès de William Mbumbila, Mwananyembo Jean a relaté les événements avec émotion :
“Notre combattant William Mbumbila rentrait du cimetière avec d’autres membres de l’UDPS après avoir accompagné un proche en deuil. Sur place, des militaires armés perturbaient la cérémonie funéraire. William, chargé des relations publiques, a tenté de calmer la situation mais les choses ont dégénéré. Un élément de la garde républicaine a ouvert le feu, touchant mortellement notre secrétaire sectionneur. »
Face à cette violence inattendue, les membres de l’UDPS ont été choqués et désemparés. Mwananyembo déplore ainsi le comportement des militaires de garde républicaine impliqués : « Nous ne comprenons pas les motivations de cet élément de la garde républicaine. Selon les témoignages, il serait lié à la famille en deuil, mais cela ne justifie en rien un tel acte de violence. »
Suite à cet événement tragique, l’UDPS a entamé des démarches judiciaires pour obtenir justice. Les avocats du parti suivent de près l’affaire et veillent à ce que la lumière soit faite sur ce drame.
Quant à l’avenir de l’engagement politique et de la sécurité des membres de l’UDPS, Jean Mwananyembo a appelé à une réforme urgente: « Nous demandons à l’auditorat militaire d’intervenir et de former les militaires sur le respect des lieux sensibles comme un deuil. Un tel acte ne doit pas rester impuni, et nous espérons que des mesures seront prises pour assurer la sécurité de tous nos membres dans ce contexte difficile », a-t-il conclu.
Signalons que la mort de William Mbumbila laisse un vide au sein de l’UDPS et soulève des questions sur la sécurité des militants politiques dans un climat tendu. L’appel à la justice et à la responsabilité des forces de l’ordre résonne comme un cri pour que de tels drames ne se reproduisent plus.
|Par Paul Claudel KAMUKENJ