Plusieurs familles dans la commune de Bipemba, précisément à Bena Dipumba, dans la ville de mbujimayi ont perdu leurs maisons et plusieurs biens de valeur emportés par les eaux de ruissellement de la dernière pluie qui s’est abattue sur la ville diamantifère ce lundi 20 Novembre 2023 entre 16h et 18h.
Selon les victimes de cette pluie , les eaux de ruissellement ont débordés vu l’abondance de la pluie, avant d’inonder leurs maisons.
« Nous sommes ici sans abris, la pluie a causé plusieurs dégâts matériels, mais pendant cette pluie, ce sont les pleurs et cris de détresse qui se faisaient entendre de part et d’autre pendant que les maisons étaient en train de s’écrouler. Personne ne pouvait songer à son voisin vu l’abondance de la pluie et la pression des eaux de ruissellement. Ces eaux ont continué à couler jusqu’à 20h, soit 2h après la pluie », relate un sinistré.
D’après les victimes de cette pluie diluvienne, c’est au moins 30 maisons qui ont été emportées par le courant d’eau. Celles dont les murs ne sont pas tombés laissent paraître des fentes et fissures un peu partout. Les familles ont passé nuit à la belle étoile, y compris les enfants exposés au froid. Heureusement, aucune perte en vue humaine n’a été enregistrée.
Face à cette calamité, les sinistrés lancent un SOS auprès des autorités et personnes de bonne volonté.
« Nous sollicitons une aide à nos autorités car maintenant là nous ne savons pas par où commencer. Même si elles peuvent nous aider avec quelque chose pour que nous puissions nous mettre au travail afin de construire, car il nous sera difficile d’aller habiter chez autrui avec des enfants que nous avons », s’est exprimé une autre victime.
Il faut dire que même les routes en pleine reconstruction n’ont pas été épargnés par cette pluie. C’est entre autre l’avenue Inga dans son tronçon compris entre le rond-point Petrombu (ex kalala wa nkata) et le marché Odia David (ex maréchal) dans la commune de Bipemba. La chaussée en terre est transformée en lac de boue, au pour que même les piétons ont du mal à passer.
|Par Ebedon KAYEMBE