Le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social, UDPS, soutien l’idée de changement. Augustin Kabuya estime que l’actuelle loi fondamentale ne permet pas au Président en exercice de travailler convenablement. Il l’a illustré par les négociations interminables pour la mise en place des institutions, après chaque élection.
« La révision de la constitution n’est pas une mauvaise chose. Moi-même je fût informateur, je connais les lacunes que renferme l’actuelle constitution, rien que pour la formation du gouvernement. Vous appris qu’au Sénégal, le Président de la République avait désigné son premier ministre, au lendemain de son en entrée en fonction. Prenez par exemple notre système électoral, un personne par la population mais qui n’est pas proclamée, sous prétexte que son parti n’a pas atteint le seuil. Toutes ces dispositions ont été rédigées par les étrangers. Nous n’allons accepter que ça reste comme ça », a-t-il déclaré lors d’une manifestation du parti le weekend dernier.
Augustin Kabuya estime que le révision ou le changement de constitution, doit aussi concerner la durée du mandat du Président de la République. Pour lui, les 5 ans en vigueur actuellement sont largement insuffisants. En réalité, soutient-il, un chef de l’État n’exerce véritablement que pendant 3 ans, les deux autres années sont perdus dans le processus d’installation des institutions et l’organisation de nouvelles élections.
L’idée de la révision ou le changement de constitution divise la classe politique congolaise. L’opposition dénonce une manœuvre du régime de Félix Tshisekedi de s’éterniser au pouvoir.
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