La Société Anhui Congo d’Investissement Minier, SACIM, a fait un don des matériels médicaux au centre hospitalier de Boya, dans le territoire de Miabi, au Kasaï oriental. La cérémonie a réunie ce samedi 25 septembre 2021 plusieurs officiels et la population locale, dans une ambiance de grand jour.
Jean Marie Tshikuna, coordonnateur ad intérim de la SACIM a laissé entendre que ce premier lot de matériels médicaux confirme la volonté de sa société d’oeuvrer pour la réduction de la pauvreté. Il s’agit d’un geste parmi tant d’autres qui s’inscrit dans le cadre de la politique sociale de la SACIM qui verse régulièrement la redevance minière à la province et au territoire.
« Ainsi, la SACIM SARL consciente de ses responsabilités sociétales, a procédé à ce jour à la remise d’un premier lot des matériels médicaux. Ceci est pour elle un motif de fierté, une preuve supplémentaire de sa bonne foi. À la population bénéficiaire de ce lot de matériels pour les soin primaires de qualité, ainsi que le personnel médical, nous demandons de protéger cet hôpital car il contribue au développement socio-économique de cette contrée, car sans soins de santé de qualité, il n’y a pas de développement. Cet hôpital permet la création de l’emploi direct et indirect pour les jeunes et surtout permet de réduire le taux de mortalité dans la contrée. La SACIM compte aussi dans les jours avenirs amorcer des projets qui vont contribuer de manière durable à la réduction de la pauvreté », a-t-il déclaré.
Représentant la gouverneure intérimaire du Kasaï oriental, le ministre provincial de la santé, Celestin Kadima a reconnu que ce don constitue un ouf de soulagement pour la population locale. Il a exhorte les bénéficiaires, selon leur degré de responsabilité, de veiller sur l’hôpital et tout l’équipement qui s’y trouve.
Le centre hospitalier de Boya a été construit sur financement de la SACIM. Son inauguration est intervenue en 2018. L’entreprise va également financer l’érection d’une école moderne, grâce à la redevance minière dans le territoire Miabi dont la première pierre vient d’être posée.
Par Arsène MPUNGA