À l’occasion de la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse, le Réseau des radios associatives et télévision de proximité du Kasaï-Oriental, Rateproka a organisé ce mardi 3 mai 2023 un café de presse à l’intention des hommes et femmes des medias avec l’appui de Internews dans le cadre du projet MSDA Média Secteur dévelopment Activity. Trois panelistes ont animé cette activité au tour du thème : les innovations de la loi sur la liberté de la presse en RDC.
La première intervenante, Rose Mbuyi Kanku, experte en communication, a planché sur comment les innovations de la loi sur la presse contribuent-elles à la liberté d’expression. L’oratrice à invité les journalistes à devenir des professionnels dans le traitement et la diffusion des informations au regard de la nouvelle loi sur la presse.
« Nous devons êtres des professionnels parce que la nouvelle loi nous montre notre responsabilité. Quand vous traiter une information et que vous déraper, c’est vous même qui prenait la responsabilité et c’est vous qui allez répondre auprès des instances judiciaires. Le journaliste doit être jaloux de son métier, il ne doit pas permettre qu’il ait d’autres disciplines qui viennent s’accrocher au journlaisme », a-elle indiqué.
Le deuxième paneliste, Isaac Lambert Mbuyi Kana de l’observatoire des medias congolais, Omec Kasaï-Oriental, a parlé de la responsabilité des medias en ligne face au piège de la désinformation. Il a rappelé également la responsabilité des animateurs des medias en ligne dans la publication des articles en ligne.
« Selon la nouvelle loi, les medias en ligne sont intégrés à toutes les étapes mais comme nouveaux venus il faut faire un effort pour que ceux qui animent dans ces medias sachent qu’ils ont une responsabilité et qu’ils puissent dans la diffusion des informations respecter toutes les règles d’éthique et de déontologie professionnelle pour éviter la désinformation qui risque de fosser l’opinion », a insisté Lambert Mbuyi Kana.
Enfin, Me Charles Basekayi, défenseurs des droits de l’homme, a parlé des droits de l’homme et surtout les droits des personnes marginalisees au regard de la nouvelle loi sur la presse. Il a interpellé les journalistes sur leurs limites dans l’exercice de leur métier. Ce café de presse a été un moment de partage entre les journalistes et les acteurs de la société civile mais aussi une occasion de se remettre en question avec l’avènement de la nouvelle loi sur la presse en RDC.
|Par Moïse TSHILENGI