Le comité de conjoncture économique annonce pour bientôt des mesures idoines pour lutter contre la fraude au niveau des frontières du pays. L’annonce a été faite au cours de la réunion présidée ce mercredi 31 mai 2023 par le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde. Plusieurs questions liées à la bonne marche du pays sur le plan socio-économique pour la semaine du 22 au 26 mai 2023 ont été évoquées. Le comité de conjoncture économique s’est dit satisfait de la stabilité des prix des biens et services sur les marchés et le taux de change. Cependant, il a fait état de la fraude constatée au niveau des frontières et des mesures idoines, qui sont envisagées pour y mettre fin.
» Nous pouvons dire à la population qu’en ce qui concerne la conjoncture économique, les prix sur les marchés sont plus ou moins stables, tout comme le taux de change. Nous remarquons aussi que les réserves de change sont plus ou moins maintenues de façon positive. Cependant, nous avons noté la fraude qui est organisée à tous les niveaux de nos frontières et les mesures seront prises quant à ce. Nous avons aussi relevé les questions relatives au climat des affaires c’est-à-dire, les tracasseries dont les banques et les opérateurs économiques sont l’objet. Mais dans la recherche de la solution et des mesures qui seront annoncées, nous voulons des mesures justes, qui ne fassent pas que l’État condamne l’État et donne raison aux opérateurs économiques et vice-versa. Nous voulons la justice de ce côté-là pour protéger les opérateurs économiques et, en même temps, protéger l’État « a déclaré le Vice-premier ministre de l’économie, Vital Kamerhe.
Au sujet de l’importation des maïs, particulièrement au Katanga, le VPM de l’économie qu’une série de propositions ont été faites au niveau du conseil des Ministres. Notez que plusieurs autres membres du gouvernement ont pris part à cette réunion notamment le ministre d’État en charge du Budget, le ministre du commerce extérieur, le Vice-ministre des mines, la Vice-ministre des finances et la Gouverneure de la Banque centrale du Congo.
Par Moïse TSHILENGI