L’entreprise publique d’aviation civile, Congo Airways traverse des moments difficiles. La société a suspendu son trafic faute d’avion. Tous ses appareils ont des problèmes techniques et doivent être réparés.
Selon le directeur général de Congo Airways, il faut au moins 14 millions de dollars pour payer deux moteurs d’occasion et remettre sur pied un avion Airbus. Le commandant José Dubier révèle qu’il en faut le double pour relancer deux avions à la fois.
D’autres alternatives sont à exploiter, indique-t-il. Il s’agit notamment de payer un appareil d’occasion dont le prix dépasse les 25 millions de dollars ou un avion Airbus neuf qui se vend aujourd’hui à plus de 50 millions $. L’entreprise, reconnaît-il, n’a pas tout cet argent et compte sur le gouvernement pour se redresser et desservir à nouveau sa clientèle.
Pendant ce temps, seule la société privée CAA assure le trafic aérien à travers le pays. Les congolais craignent que ce monopole puisse entraîner la hausse du prix du billet.
|Par Arsène MPUNGA