Élue députée provinciale, la vice-gouverneure et gouverneure intérimaire du Kasaï-Oriental était l’unique autorité provinciale à travers le pays qui combinait le pouvoir exécutif et le mandat législatif, contrairement à l’instruction du ministre de l’intérieur. Une anomalie que personne n’arrivait à expliquer.
Sous la pression de l’opinion publique, Julie Kalenga va d’abord démissionner le 19 mars dernier, en adressant sa lettre au Président du bureau provisoire de l’assemblée provinciale au lieu de sa tutelle, avant de se rétracter plus tard. Il a donc fallu que le vice-premier ministre de l’intérieur dépêche dans la province le secrétaire général à son ministère pour que les choses s’accélèrent.
Ce mardi 9 avril, la remise et reprise a finalement eu lieu, sous la supervision de Jean Rigobert Tshimanga Musungayi, Julie Kalenga, absente de la province, a vu le bâton de la gestion de la province être cédé au ministre provincial de l’intérieur, Ananias Muzadi Kankonde. Une cérémonie qui a connu aussi la présence du Conseiller du chef de l’État en matière socioculturelle, Abbé Théo Tshilumba.