C’est un feuilleton qui ne fait que commencer en RDC. Après la découverte des substances chimiques et dangereuses dans son bureau de travail, le ministre d’État à la justice est testé positif au poison. L’annonce est faite dans un communiqué par son cabinet. Elle intervient dans un contexte tendu entre Constant Mutamba et le conseil supérieur de la magistrature, laissant place à toute sorte de spéculation.
« Des dispositions sont prises pour une prise en charge adéquate », affirme le cabinet du garde des sceaux. Message qui est loin de rassurer l’opinion nationale et particulièrement la classe politique qui s’interroge sur le mobile de cet acte et la coïncidence avec le chaos meurtrier de la prison centrale de Makala à Kinshasa.
Dans l’opposition, on ne croit pas à la version des faits du ministre Mutamba.
« Nous assistons à un spectacle désolant, où l’incompétence et le mensonge se sont donnés rendez-vous en exposant aux yeux du monde l’édifice délabré de notre démocratie et de ses institutions corrompues incapables de répondre aux besoins de paix, de sécurité et de développement de nos populations », écrit Olivier Kamitatu, porte-parole de Moïse Katumbi.
|AMM