Chaque jour qui passe, la société Minière de Bakwanga (MIBA) s’enfonce un peu plus dans la crise. À la base, un bras de fer interminable entre ses gestionnaire depuis leur nomination, il y’a plus d’une année.
Dans un communiqué de presse publié lundi 2 décembre 2024, l’administrateur directeur général dit rejeté sa suspension par le conseil d’administration. Docteur André Kabanda dénonce une décision illégale qui viole les textes en vigueur, notamment la circulaire du 4 septembre 2024 du ministre du portefeuille, relative au pouvoir disciplinaire à exercer sur les mandataires publics dans les entreprises de l’État.
« En plus, cette décision viole les statuts de la MIBA, en nommant un Directeur général intérimaire sans l’aval préalable de l’État congolais, comme le stipule l’article 18.1 desdits statuts », peut-on lire dans ce communiqué.
Par ailleurs, « la direction générale de la MIBA dénonce une campagne médiatique orchestrée pour nuire à la réputation de l’ADG et perturber le fonctionnement de la société dans ce moment crucial de sa relance. Ces pratiques, contraires aux principes de transparence et de bonne gouvernance, menacent les efforts déployés pour restaurer la viabilité de la MIBA et les intérêts de son personnel ».
Docteur Kabanda appelle le personnel de la MIBA à rester calme et à éviter lea manipulations. Il dit faire confiance aux autorités compétentes pour « rétablir la légalité et mettre fin aux manœuvres susceptibles de compromettre la relance de la MIBA ».
|Rédaction