Pendant que les tractations se poursuivent pour la composition du ticket de l’Union sacrée au bureau définitif du sénat, le sénateur Afani Idrissa Mangala se positionne comme candidat révolutionnaire pour le poste de président. L’ancien gouverneur de la province du Maniema veut diriger la chambre haute du parlement pour notamment conserver les acquis du pouvoir de l’UDPS, après plus de 32 ans de lutte dans l’opposition.
« Je suis un révolutionnaire, patriote et candidat conservateur du pouvoir de l’UDPS au niveau du sénat. Pour moi, après 32 ans de lutte, je me vois dans l’obligation de conserver le pouvoir de l’UDPS…Le rôle que jour le sénat, c’est un rôle primordial, de haute facture, pour laisser un partenaire diriger la chambre haute, ça sera très difficile, parce que nous aurons violé la loi… Au niveau du sénat, mon parti est sorti premier, mais pourquoi laisser cette opportunité », avait-il déclaré au moment d’annoncer sa candidature, il y’a quelques jours.
Avec un bilan qu’il qualifie de positif comme gouverneur du Maniema pendant 3 ans, le sénateur Afani Idrissa Mangala est porteur d’une expérience politique et professionnelle suffisante pour conduire les affaires du sénat avec perspicacité. C’est la raison pour laquelle toutes les forces politiques et sociales de sa province se sont mobilisées pour lui témoigner leur soutien.
Au plan géopolitique, l’entérinement de la candidature du sénateur Afani Idrissa Mangala à la présidence du sénat pourra rétablir l’équilibre dans les institutions et ne sera que justice pour la province du Maniema qui n’a rien obtenu jusqu’ici dans le partage des responsabilités. Cette argument et tant d’autres jouent en faveur du coordonnateur de l’Union sacrée au Maniema et candidat proclamé Idrissa Mangala.
Il appartient désormais au chef de l’État, autorité de référence de l’Union sacrée, de trancher sur le sujet. Les populations du Maniema espère que le Président Félix Tshisekedi va rencontrer leurs attentes.
|Par Arsène MPUNGA