D’après nos sources, le ticket de l’Union sacrée au bureau définitif du sénat n’est en réalité qu’un arrangement entre quelques membres du présidium « qui ont dupé tout le monde ». En effet, lors d’une rencontre la semaine dernière avec les présidents des regroupements politiques, Augustin Kabuya, coordonnateur de la majorité parlementaire a présenté une liste de personnes comme étant le choix du chef de l’État au bureau définitif du sénat, avec une clé de répartition des postes déjà définie.
Pourtant, indique nos sources, en dehors de Jean Michel Sama Lukonde à la présidence du sénat, « le président Félix Tshisekedi a laissé la compétition ouverte à tous ». C’est la raison pour laquelle Vital Kamerhe et l’UNC n’ont pas retiré leur candidature à la deuxième vice-présidence du sénat, et restent en compétition avec Modeste Bahati.
« Augustin Kabuya, Modeste Bahati et les autres caciques du présidium ont menti avec nom du président de la République, notre autorité de référence, pour nous imposer leurs candidats », indique la source.
« Cette ruse » a provoqué un malaise au sein de l’Union sacrée. Plusieurs cadres de la majorité accusent certains membres du présidium de faire du chantage aux regroupements avec le nom du chef de l’État.
|La Rédaction