La ville de Mbujimayi connaît des fortes précipitations ces derniers jours. Les averses débutent tôt le matin et s’arrêtent parfois en début de soirée. Une situation peu habituelle qui entraîne des conséquences néfastes sur le vécu de la population. Interrogé pour expliquer ce phénomène, le professeur Géographie et environnement, Tshimanga Mulangala parlent des pluies normales de l’arrière saison qui laissent la place à la saison sèche.
« Ce sont des pluies normales, les pluies de l’arrière saison qui tombent pour laisser la place à la saison sèche. Ce qui étonne, c’est leur intermittence mais ce sont des pluies normales. Elles ne sont pas la conséquence du réchauffement climatique car au mois de mars il y a un pic et les pluies tombent régulièrement. L’inquiétude peut se situer à deux niveaux. Le premier niveau, il est difficile de savoir si ces pluies peuvent cesser brutalement pour impacter sur la saison B et la deuxième inquiétude est que Mbujimayi est une ville qui n’est pas équipée en réseau de drainage d’eau. Cela peut provoquer des érosions », a-t-il expliqué.
Ces pluies diluviennes amènent leur lot des conséquences sur le tissu écologique de la ville diamantifère. Des nouvelles têtes d’érosions ont poussé alors que d’autres ont dangereusement progressé dans plusieurs quartiers.
|Par Moïse TSHILENGI