Le chef de l’état Félix Tshisekedi a totalisé 100 jours Lundi depuis sa prestation de serment le 20 Janvier 2024 pour son deuxième et dernier mandat constitutionnel. Son bilan divise l’opinion nationale. Si pour les partisans de la majorité, le Président de la République est sur la bonne marche, ce n’est pas le cas avec Nicolas Mbiya, membre du mouvement citoyen Lutte pour le changement (LUCHA/Mbujimayi). À l’en croire, les 100 premiers jours ont été caractérisés par une « gouvernance du vide ».
« Les 100 premiers jours du président de la République ont donné lieu à une gouvernance du vide, il n’y a pas eu vraiment d’actions et d’ empressements pour rompre avec le passé récent qui, on le sait tous, ont été marqué par une situation sécuritaire très difficile particulièrement dans l’Est du pays et la situation a continué d’ailleurs à s’empirer. Les congolais ont continué à perdre leur pouvoir d’achat même dans les 100 premiers jours du président Tshisekedi, et aussi le social s’est enfoncé suivant cette situation économique difficile. C’est un rendez-vous vraiment manqué, le président devrait faire l’effort de vraiment approfondir son engagement et questionner vraiment l’empressement parce que chaque minute, chaque jour compte pour rendre l’action et améliorer les conditions de vie des congolais, ça n’a pas été vraiment fait, le président Tshisekedi est resté apparemment suspendu à l’attente du gouvernement », a-t-il argumenté.
Évoquant la possibilité d’être bloqué par la sortie du gouvernement pour commencer son action, Nicolas Mbiya pense plutôt que c’est le manque de volonté dans le chef des politiciens qui freine l’avancement des choses.
« On risque de continuer de la même manière surtout si on ne réalise pas que le premier quinquennat s’est terminé sur une mauvaise note dans tous les secteurs et que l’ on ne pense pas qu’on passe aux actions, corriger cela, je pense que l’on peut continuer de la même manière », a-t-il ajouté.
Cent jours après son investiture, Félix Tshisekedi a nommé une première ministre depuis le 1e avril et l’on attend toujours la sortie de son gouvernement. « Les caprices et appétits gloutons des leaders de l’Union sacrée seraient la principale raison de cette léthargie », indique une source proche du dossier.
|Par Jeanpy KABONGO KAMBETA