La campagne électorale a officiellement démarré ce dimanche 19 septembre 2023, en prévision des élections du 20 décembre. Le président sortant et candidat à sa propre succession, Félix Tshisekedi a tenu un grand meeting populaire au stade des martyrs. Plus de 150 000 personnes, selon les organisateurs, ont répondu présents, au rythme de la musique, slogan et avec des effigies où le visage de « FATSHI » était omniprésent.
Le président Tshisekedi est revenu sur son bilan qu’il juge positif, au regard de l’état dans lequel il a hérité le pays. Gratuité de l’enseignement, gratuité de la maternité, amélioration des conditions salariales des fonctionnaires de l’État, modernisation des infrastructures, le candidat de l’Union sacrée n’a rien laissé de côté.
Au plan sécuritaire, il a une fois de plus fustigé la mesquinerie de Paul Kagame qui, au lieu d’oeuvrer pour le développement de la région, trouve du plaisir à faire le pyromane, en alimentant des rébellions dans l’Est de la RDC. Félix Tshisekedi s’est même montré très radical sur le sujet. Il a fait savoir que la rupture avec le dirigeant rwandais est définitive et irrévocable. « Avec lui, nous ne nous reverrons uniquement devant Dieu,.le jour de jugement », a-t-il martelé.
Le chef de l’État a même fait un serment devant le public en liesse : « tant que je suis à la tête du pays, je ne permettrai jamais que le pays soit balkanisé. Je suis même prêt à donner ma vie pour vous, les congolais ». Et c’est dans cette rhétorique qu’il a sollicité le renouvellement de la confiance de la population le 20 décembre prochain, pour consolider les acquis de l’élan de développement amorcé depuis 2019.
On a noté la présidence à ce meeting du présidium de l’Union sacrée constitué de Jean-Pierre Bemba, Augustin Kabuya, Vital Kamerhe, Jean Michel Sama Lukonde, Modeste Bahati et Christophe Mboso. En dehors de Bemba, tous les autres sont candidats députés et vont pouvoir se déployer dans leurs bases pour battre campagne.
|Par Arsène MPUNGA