L’humanité a célébré ce mardi 08 août la journée internationale des peuples autochtones. « La jeunesse autochtone en tant qu’agent de changement pour l’autodétermination », tel est le thème retenu cette année. L’objectif de cette célébration est de renforcer la coopération internationale afin de relever les défis auxquels les peuples autochtones font face dans de nombreux domaines : les droits de l’homme, l’environnement, l’éducation, la santé et le développement économique et social.
Plusieurs activités sont prévues en marge de cette célébration en provinces comme dans la capitale de la République Démocratique du Congo (RDC) par les organisations membres du REPALEF (Réseau des Populations Autochtones et Locales pour la Gestion Durable des Ecosystèmes Forestiers), plateforme des réseaux et associations des Peuples Autochtones et des Communautés Locales. Il s’agit des échanges, conférences débat, ateliers, danses traditionnelles et autres.
Dans son message, le Secrétaire Général de l’ONU réaffirme la détermination à garantir les droits individuels et collectifs des jeunes autochtones et à favoriser leur participation aux dialogues et aux processus de prise de décision internationaux. « Le savoir et les traditions autochtones sont profondément enracinés dans le développement durable et peuvent contribuer à régler nombre de problèmes qui nous sont communs », déclare Antonio Guterres. Et d’ajouter « il est essentiel que les jeunes autochtones, femmes et hommes, soient associés à la prise de décision car les choix que nous faisons aujourd’hui tracent les contours du monde de demain ».
En RDC, la loi N°22/030 du 15 juillet 20222 portant protection et promotion des droits des peuples autochtones met fin à la marginalisation et aux discriminations dont les peuples autochtones ont été victimes. Elle préconise l’accès gratuit à l’enseignement primaire, secondaire et technique, l’accès gratuit à la justice et la valorisation de la pharmacopée autochtone.
|Par Nestor Max LUTUMBA