Du vendredi 18 au samedi 19 août 2023, le réseau des radios associatives et télévisions de proximité , RATEPROKA, organise un atelier à l’attention des professionnels de la presse du Kasaï-Oriental, autour du thème : « l’évaluation des outils de surveillance et des mécanismes de protection des journalistes ». Ces assises se tiennent avec l’appui technique d’Internews dans la salle Marie Agnès Mpokolo wa Moyi, à Mbujimayi.
Pour la première journée, 3 panelistes sont intervenus devant une vingtaine de participants. Charles Basekayi, avocat et responsable d’un cabinet juridique, s’est attelé sur « les cas d’atteinte à la liberté de la presse et les mesures de mitigation pour un exercice sans entrave à la cohésion nationale et provinciale ».
Théophile Tshibuabua, correspondant de l’ONG Journaliste en danger, JED au Kasaï Oriental a quant à lui exposé sur les outils des droits des journalistes axé sur 3 verbes à savoir respecter, protéger et prévenir. Pour finir, Ruth Biatshinyi, directrice provinciale de l’UCOFEM a planché sur « les violences basées sur le genre et d’autres menaces sécuritaires contre les femmes des médias ».
L’objectif de l’atelier est de faire un état des lieux de la situation de la sécurité des professionnels des médias et répertorier les différentes atteintes dont ils sont victimes; d’échanger sur les différents outils de surveillance que chaque organisation met en place pour défendre et protéger les journalistes dans leur travail quotidien.
« Cet atelier porte sur une évaluation que nous devons faire sur les outils de surveillance, les mécanismes de protection des journalistes ici au Kasaï Oriental. Il y’a ceux qui sont venus de 5 territoires du Kasaï Oriental et ceux qui sont venus de Ngadajika dans la province de Lomami. Durant cet atelier avec notre partenaire Internews, nous avons voulu évaluer le travail de terrain fait par les journalistes ainsi que les différentes institutions de protection de journalistes. Comment ces institutions jouent leur rôle dans la promotion et protection des journalistes. Nous allons évaluer ce que le journaliste fait et comment il le fait et amener le journaliste à faire un travail professionnel parcequ’il se contaste que les journalistes sont beaucoup plus victimes des atteintes à la liberté d’expression ou de presse et ces procès n’aboutissent pas », s’est exprimé Ruth Biatshinyi responsable du RATEPROKA.
Cet atelier de deux jours est organisé dans le cadre de la mise en œuvre du programme « Média Sector Développent Activité » financé par l’USAID et la coopération suédoise, à travers le projet de renforcement de radio rurales en RDC.
|Par Justin KANKONDE