Lancé en début de cette année, la construction de la route Mbujimayi Kananga se poursuit, en dépit des difficultés rencontrées sur terrain. Plusieurs obstacles non encore évacués perturbent cependant la programmation des travaux sur un tronçon de 4 kilomètres, allant du rond-point Petrombu vers la sortie ouest de la ville de Mbujimayi. Il s’agit des poteaux électriques, des câbles de la fibre optique, des tuyaux d’eau de la REGIDESO et des constructions anarchiques.
En attendant de résoudre ces difficultés, Samcrete s’est déporté au point kilométrique 6, au niveau du village Tshibombo. Ici, les ouvriers effectuent les travaux de terrassement, de nivellement et le compactage, et posent ensuite le géotextile. Cette technologie de pointe va permettre à la route de résister à l’épreuve du temps et des pluies pendant au moins 50 ans.
« Le géotextile augmente la durabilité de la route. L’eau qui vient de sous terrain ne peut pas monter à la surface, tout comme l’eau de ruissellement ne s’infiltre pas… C’est une étape très importante qui doit être faite avec une bonne technique », a expliqué l’ingénieur responsable du chantier.
Sur cette même route, à Bakwa Mbuyi, village situé à 20Km de Mbujimayi, l’entreprise égyptienne est en pleine installation d’un concasseur mobile pour la production des graviers. Ces derniers vont servir à l’asphaltage de cette route d’intérêt national. D’autres engins et matériels sont en cours d’acheminement, rassure Samcrete qui promet une accélération des travaux.
Pour la population riveraine, la construction de cette route est un motif de soulagement et de satisfaction. Non seulement elle va désenclaver la province, mais aussi elle crée de l’emploi pour les jeunes ouvriers et une source de financement pour la population locale. Cependant, le voeu des est-Kasaïens est de voir les travaux s’accélérer, avant l’arrivée de la saison pluvieuse, en août.
La construction de cette route nationale est financé par le Fonds de promotion de l’industrie, FPI. Les travaux sont effectués par l’entreprise égyptienne Samcrete dans le cadre d’un partenariat public-privé.
|Par Arsène MPUNGA