Le chef de l’État Félix Tshisekedi a présidé ce mercredi 3 mai 2023 à Kinshasa, la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse. Le Président de la République a, dans son adresse de circonstance, attiré l’attention des journalistes professionnels sur la prolifération des Fake news. Il les a invité à s’investir pour lutter contre ce fléau.
« Ceci constitue pour nous un défi commun à relever. Et je vous invite à jouer votre rôle de paravents et d’antidote contre ce fléau qui menace notre société à l’heure du numérique. Je vous rappelle une fois de plus que l’exercice de la liberté de la presse vous confère des droits, auxquels sont toutefois assortis des devoirs. Cette liberté doit s’exercer dans les limites des prescrits des lois, du respect de la vie privée et de bonnes mœurs, ainsi que des impératifs liés à la sécurité du pays », a déclaré le premier citoyen congolais.
Le chef de l’État congolais a ensuite appelé les journalistes à accompagner le gouvernement dans la lutte contre l’agression rwandaise dont le pays est victime.
« Je tiens à saluer votre patriotisme dans la défense des intérêts de la patrie en cette période d’agression. Je vous exhorte à continuer à faire preuve de plus de professionnalisme et de responsabilité dans la manière d’exercer cette liberté de la presse à travers vos différentes productions et prestations, pour nous accompagner dans le travail de refondation, en cours, de notre cher et beau pays, la RDC », a-t-il poursuivi.
Bien avant, le ministre de la communication, Patrick Muyaya Katembwe a réitéré la volonté du gouvernement de poursuivre avec les réformes du secteur de médias. Après promulgation de la loi sur l’exercice de la liberté de la presse, il a annoncé la révision imminente de l’ordonnance loi portant statut du journaliste congolais. Concernant la salubrité du secteur, Patrick Muyaya fait savoir que bientôt la déconnexion des médias audiovisuels non en règles avec l’État va démarrer à Kinshasa. Le processus devra s’étendre à travers le pays dans les prochains mois.
|Par Arsène MPUNGA