Lors d’un entretien téléphonique ce weekend, l’homme politique congolais, Jacky Ndala a affirmé avoir été violé dans les installations de l’agence nationale des renseignements, durant sa période de détention. Il répondait aux questions de la journaliste engagée Bibi Kapinga, sur les allégations de l’influenceuse pro régime Tshisekedi, Dénise Dusauchoy. Cette dernière a revendiqué sur les réseaux sociaux avoir commandité ce Viol.
Jacky Ndala déclare avoir de l’inconfort pur s’assoir, depuis ce fait. « J’ai du mal à m’asseoir », a-t-il clamé dans cet entretien.
Ces révélations ont choqué plus d’une personne et l’indignation se généralise sur les réseaux sociaux. Olivier Kamitatu, porte-parole de l’opposant Moïse Katumbi est monté au créneau pour dénoncer la systématisation de la torture par le régime de Kinshasa et attire l’attention des organisations internationales des droits de l’homme.
« La torture ne doit jamais être considérée comme une solution. Il est inacceptable que les responsables congolais impliqués dans des actes de torture, d’arrestations arbitraires, de condamnations à mort et d’assassinats politiques soient accueillis avec honneur dans les démocraties libérales. Washington, Bruxelles, Londres, Paris : il est grand temps de mettre fin à cette hypocrisie ! Aucun acte de torture ne doit rester impuni. Les tortionnaires et leurs commanditaires doivent faire face à la justice internationale », a-t-il écrit.
Notons que Dénise Dusauchoy, commanditaire déclaré de ce viol est toujours en liberté. Elle était candidate députée nationale lors des élections de décembre 2023, pour le compte de l’Union sacrée. Elle apparaît régulièrement sur les réseaux sociaux, proférant des insultes et attaques contre les communautés et d’autres personnalités. Elle a été dernièrement placé sous embargo par le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication, CSAC.
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