Dans son intervention à l’assemblée nationale, ce mercredi 13 novembre 2024, le député national Tobie Nkongolo Kayumbi a adressé trois questions au ministre d’État en charge des infrastructures, au sujet des travaux sur la route nationale numéro 1 et la lutte anti érosive à Mbujimayi.
Dans son propos, l’élu du Kasaï-Oriental a d’abord voulu savoir la raison du blocage à la signature de contrat entre les entreprises qui exécutent les travaux de construction de la RN1, dans son tronçon compris entre la ville de Mbujimayi et le territoire de Kabeya Kamuanga, et le ministère des infrastructures et travaux publics.
« Les informations en notre possession démontrent qu’il y’a jusque là un problème d’harmonisation des prix unitaires avec les entreprises qui exécutent ces travaux. Je voudrais savoir si la signature de ce contrat dépendra de l’harmonisation de ce prix. Et au cas où le ministère des infrastructures et les entreprises qui son appelés à exécuter ces travaux n’arrivaient pas à trouver un compromis sur le prix unitaire, ce contrat sera-t-il signé ou pas ? », a-t-il interrogé.
Ensuite, l’élu de Mbujimayi s’est intéressé à la lutte anti érosive dans sa circonscription électorale, une ville déchirée par plusieurs érosions.
« La ville de Mbujimayi est menacée sérieusement par les têtes d’érosion. Le constat est que quand les travaux sont lancés, au bout d’une courte période, ils sont aux arrêts. Et quand nous faisons nos descentes de contrôle parlementaire, les informations que nous récoltons, démontrent que, dans le plan de décaissement, le financement ne suivent jamais… Monsieur le Ministre, à quand la reprise des travaux de lutte anti érosive à Mbujimayi ? », a-t-il poursuivi.
Notons que l’intervention du député national Tobie Kayumbi s’inscrivait dans le cadre du débat général sur une question orale avec débat, adressée au ministre d’État en charge des infrastructures, Alexis Gisaro, par un de ses collègues députés. Le bureau de l’assemblée nationale ayant levé l’option d’inviter, chaque mercredi, les ministres et mandataires publics répondre de leur gestion.
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