Face aux tensions persistantes au sein de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), des cadres du parti réunis au sein du mouvement associatif Bansomi ont entamé une série de consultations depuis le mercredi 18 juin 2025. Objectif : apaiser le climat interne et renforcer la cohésion en vue des prochaines échéances politiques.
C’est dans ce cadre que les membres du mouvement ont rencontré le Secrétaire général de l’UDPS et président ad interim du parti, Augustin Kabuya, à la permanence du parti présidentiel. Une démarche saluée par Gérard Kaja, président du mouvement Bansomi, qui souligne l’urgence de ramener l’unité au sein de leur formation politique.
« Le mouvement Bansomi a constaté cette crise au sein de l’UDPS et nous avons initié cette démarche afin de décrisper la situation. Chaque famille a ses problèmes, et à chaque crise, il faut trouver une voie de sortie », a déclaré Gérard Kaja à l’issue de la rencontre.
Poursuivant leurs efforts de médiation, les membres de Bansomi ont rencontré le lendemain, jeudi 19 juin, l’un des leaders de la plateforme Sainte Anne, Déo Bizibu. Une entrevue jugée constructive par les initiateurs.
« Nous avons échangé avec Déo Bizibu sur les problèmes qui gangrènent notre parti. Je peux vous rassurer que tout se passe très bien jusqu’à cette étape. En tant qu’enfants de l’UDPS, nous serons en mesure de faire la paix des braves », a affirmé Gérard Kaja, tout en rappelant que le parti n’en est pas à sa première crise.
Dans les jours à venir, le mouvement Bansomi prévoit d’élargir ses consultations à d’autres composantes du parti : structures de jeunesse, mandataires publics, députés et sénateurs membres de l’UDPS. À l’issue de ce processus, un rapport contenant les recommandations sera soumis à l’autorité morale du parti, le président Félix Tshisekedi. Par cette initiative, Bansomi entend jouer un rôle de médiateur au sein de l’UDPS, fidèle à l’héritage d’un parti forgé dans la lutte et la résilience.
|Par Moïse TSHILENGI MAWEJA









