La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a procédé au lancement officiel de la Commission de pilotage de la rationalisation de la parafiscalité (COPIRAP), un nouvel organe chargé de moderniser la gestion des ressources publiques et d’assurer une meilleure transparence financière.
La mise en place de la COPIRAP s’inscrit dans la volonté du gouvernement de mettre fin à la multiplicité des prélèvements parafiscaux, souvent critiqués pour leur opacité et leur manque d’efficacité.
La COPIRAP aura pour mission principale d’encadrer l’utilisation des ressources parafiscales afin de les orienter vers des missions prioritaires. Elle jouera également un rôle clé dans le renforcement de la discipline budgétaire et la modernisation des finances publiques.
Selon les déclarations du Ministre des Finances, la situation actuelle est préoccupante : « Aujourd’hui, l’on dénombre plus de 240 organismes bénéficiaires et plus d’un millier d’actes parafiscaux. Cette multiplicité alourdit le climat des affaires et réduit la compétitivité de notre économie. »
Ces chiffres alarmants soulignent l’urgence de la mission confiée à la COPIRAP, qui devra apporter des « réponses claires et durables » à ce problème systémique.
La commission aura pour tâche de dresser un inventaire complet des perceptions existantes, d’en évaluer la pertinence et de proposer un ensemble de mesures de rationalisation. L’objectif est de simplifier l’environnement fiscal, de renforcer la transparence et la redevabilité, et d’instaurer une meilleure gouvernance dans la gestion des ressources publiques.
Avec cette initiative, le gouvernement Suminwa II envoie un message de fermeté : aucune ressource publique ne doit être dilapidée et la transparence doit devenir un pilier de la gouvernance économique en République Démocratique du Congo.
Justin KANKONDE









