Le gouvernement congolais ne va pas laisser l’opposition manifester ce mercredi mercredi 27 décembre contre les élections qui ont eu lieu la semaine dernière. C’est le vice-premier ministre en charge de l’intérieur et sécurité qui fait cette annonce. Peter Kazadi rappelle que la contestation des résultats d’une élection doit se faire devant la cour constitutionnelle et d’autres juridictions et non dans la rue.
« Nous nous sommes engagés dans un jeu qui a des règles, nous devons rester dans les règles jusqu’au bout, de sorte que s’il y’a quelqu’un qui sort de règles, il viole la loi et trouvera les forces de défense de la défense et de la sécurité de notre pays devant lui. Je peux vous rassurer qu’il n’y aura pas cette marche là, parce que ça ne cadre pas avec le contexte ni avec le processus. Ça viole les dispositions légales qui prévoient que la contestation des résultats se fait devant la cour constitutionnelle ou le tribunal compétent », a-t-il déclaré lors d’un briefing média organisé ce mardi par le porte-parole du gouvernement.
Se montrant très ferme, le patron de la sécurité nationale fait savoir que l’armée sera mobilisée pour appuyer la police, en cas de débordement. « Toute personne posant des actes tendant à perturber le processus électoral subira la rigueur de la loi. Nous serons le plus ferme possible pour faire face à tout débordement », a-t-il martelé.
Il convient de noter que cette Marche était projetée par un groupe de 5 candidats à la dernière présidentielle, parmi lesquels Martin Fayulu, Dénis Mukwege et Théodore Ngoy.
|Par Arsène MPUNGA