Le FCC de Joseph Kabila, la CENCO et l’ECC prennent part depuis ce mercredi 3 août 2025 au dialogue organisé par la Fonction Thabo Mbeki en Afrique du Sud, sur la problématique de l’insécurité en République démocratique du Congo. On y remarque aussi la présence de la délégation de l’AFC/M23.
À Kinshasa, plusieurs opposants conviés aux assises n’ont pas obtenu leurs visas à l’ambassade d’Afrique du Sud. Ils accusent la main noire du gouvernement derrière ce blocage. C’est le cas notamment de Jean-Marc Kabund ou de Seth Kikuni.
De son côté, Martin Fayulu a boycotté les assises dont le contour flou ne permet pas d’aborder les vraies questions qui touchent à la crise actuelle. Le leader de Lamuka privilégie le dialogue national sous les auspices des évêques de la CENCO et des pasteurs de l’ECC.
Le gouvernement congolais a pour sa part rejeté l’invitation, accusant l’ancien chef d’État sud-africain de partialité, vu sa proximité avec Joseph Kabila. Kinshasa a rappelé que Thabo Mbeki s’était permis récemment de critiquer vivement la gestion du Président Tshisekedi, allant jusqu’à l’accuser de tribalisme.
Au regard de ce tableau, plusieurs observateurs convergent sur le fait qu’en l’absence de principaux leaders de l’opposition et du gouvernement congolais, ce dialogue risque d’accoucher d’une souris. Ils poursuivent en arguant que la posture partisane de Thabo Mbeki en faveur de Kabila, le dépouille de toute possibilité de médiation en RDC.
|Par Arsène MPUNGA









