Il s’est ouvert ce mardi 4 février 2025 une session extraordinaire du parlement congolais. À l’assemblée nationale, le Président Vital Kamerhe a fait savoir que les députés nationaux vont se pencher principalement sur la situation sécuritaire de l’Est du pays. Ils vont devoir faire des propositions pour une sortie de crise politique et diplomatique.
Pour lever tout malentendu, et contrairement à la rumeur qui a circulé lundi sur les réseaux sociaux, le Président de la chambre basse du parlement à tenu à préciser que le parlement n’a pas été convoqué en session extraordinaire pour déclarer la guerre au Rwanda qui agresse le pays.
« Il ne s’agit pas d’une plénière de déclaration de guerre. Nous sommes convaincus que le Président de la République prendra d’autres mesures propices à la décrispation politique, à la cohésion et à la mobilisation générale », a-t-il déclaré.
« Des efforts doivent se poursuivre pour une issue pacifique au conflit. L’enjeu du récent développement de la situation sécuritaire à l’Est, renseigne clairement qu’un pas de plus a été franchi sur l’agenda de la balkanisation de la RDC (…) aucun Congolais ne le permettra. Quand la patrie est menacée, nous en devenons tous les soldats.Le président Félix Tshisekedi, veut négocier mais pas vendre le Congo », a poursuivi vital Kamerhe.
Le speaker de l’assemblée nationale également rendu hommage aux militaires des FARDC et aux combattants Wazalendo défendent la patrie face à l’agresseur. Il a appelé la nation entière à se lever pour chasser l’ennemi hors du territoire congolais. Au Président de la République, Vital Kamerhe a appelé à encore d’ouverture pour créer un large consensus et renforcer la cohésion nationale.
En même temps, au sénat, la session extraordinaire a été ouverte par le Président Jean Michel Sama Lukonde. Ce dernier a annoncé la mise sur pied d’une commission mixte de deux chambres pour statuer sur la situation sécuritaire et proposer des pistes de solutions.
Dans les couloirs du palais du peuple, plusieurs députés et sénateurs se sont montrés opposés à l’idée de négocier avec le M23/AFC. Ces deputes redoutent un nouvel épisode d’infiltration de l’armée et des institutions politiques du pays, avec comme conséquence la fragilisation du pays. Certains sont même catégorique, « il faut faire la guerre au Rwanda, quel qu’en soit le prix ».
|Rédaction