Contrairement aux informations revendues dans les réseaux sociaux ces dernières semaines, au sujet d’un prétendu détournement de 50 millions de dollars alloués à la relance de la MIBA par le gouvernement congolais, sur instruction du Chef de l’État Félix Tshisekedi, la réalité est toute différente. Des sources bien introduites permettent à ce jour d’affirmer que la somme est toujours intacte et que les bruits rependus dans l’opinion ne servent qu’à manipuler la population.
Chronologie des faits
L’opinion se souviendra que lors de son meeting du 26 décembre 2024 à la place Bonzola à Mbujimayi, le Président de la République, avait annoncé avoir apporté 50 millions de dollars pour financer le relèvement de cette entreprise minière, jadis fleuron économique de la RDC. Mais face la situation sociale catastrophique de la MIBA, avec une dette qui culmine à plus de 400 millions de dollars, et devant le doute persistant sur la capacité du comité de gestion, en conflit permanent, de piloter le processus relance, un autre schéma a été envisagé, une approche plus rigoureuse permettant un contrôle systématique des dépenses.
Ces dernières années, environ 45 millions de dollars avaient été déboursés de manière échelonnée sans résultats significatifs, les fonds ayant été dilapidés par diverses directions. Ayant pris l’engagement de ne pas répéter les erreurs du passé, le Président de la République, à travers le gouvernement, a ainsi décidé de placer la gestion de 50 millions de dollars actuels sont sous la responsabilité du ministre des Finances, en étroite collaboration avec celui du portefeuille.
Une Unité de gestion pour contrer les malversations
L’Unité de Gestion du Projet de la relance de la MIBA (UGP-MIBA), bien que sous-logée au ministère des finances avec seulement deux bureaux , a mené des missions stratégiques en Afrique du Sud, à Lubumbashi et au Botswana. Ces missions, financées par le Trésor public, et non le fonds de relance, visaient à étudier des modèles de gestion efficaces, notamment celui du Botswana, qui pourrait transformer la MIBA en une entreprise prospère et contribuer à l’envol de cette société. Cependant, les dépenses liées à ces missions restent modestes et ne justifient en aucun cas les accusations de détournement.
Selon nos sources, à ce jour, aucun appel d’offres n’a été approuvé, aucun fournisseur n’a été engagé, et aucun équipement n’a été acheté. L’UGP-MIBA, en collaboration parfaite avec la MIBA, y travaille dans la sérénité… Les Ministres des Finances et du Portefeuille ont mis en place un mécanisme d’encadrement , de suivi et de contrôle rigoureux de fonds destiné à la relance, conformément à la vision du Chef de l’État.
Il indéniable de constater que les accusations de détournement ne reposent sur aucun fondement. Les 50 millions de dollars débloqués par le chef de l’État sont toujours disponibles, prêts à être investis dans des projets transparents et bénéfiques pour la population. La propagation des rumeurs, entretenue par des officines Politiques et des intérêts inavoués, n’aide pas à la relance de la MIBA, société toujours considéré comme poumon économique de la région du Kasaï.
|Rédaction